Monuments de la forteresse de la Route culturelle européenne - FORTE CULTURA


Patrimoine fortifié du Rhin supérieur Allemagne

Découvrez les monuments fortifiés du Rhin supérieur

350 ans d’héritage culturel - de monuments et fortifications - dans la région du Rhin supérieur

L´histoire de la construction des fortifications sur le Rhin supérieur débute avec l’édification de simples fortifications en bois et de remparts en terre, vieux de plusieurs milliers d’années ; s’en suit la construction de forts romains et de limes, de châteaux médiévaux et de remparts entourant les cités, puis avec l’introduction des armes à feu apparaissent les châteaux forts et cités fortifiées, suivis par la construction d’imposants systèmes de fortification. Le 20ème siècle a apporté le béton armé et avec lui les bunkers et les gigantesques lignes de défense comme par exemple les bunkers nucléaires de la période de la guerre froide.
La région du Rhin supérieur figure parmi l’une des régions d’Europe les plus convoitées par le passé et où les conflits étaient les plus fréquents. Les fortifications qui en témoignent, en particulier celles des 350 dernières années, constituent un pan impressionnant de l’histoire culturelle de l’Europe centrale. Ces monuments à l’architecture fascinante, forment aujourd’hui des décors impressionnants, utilisés lors de manifestations culturelles, d’événements, de festivals, d’expositions, etc., ce qui les rend plein de vie.

DE LA CONFRONTATION AU PARTENARIAT

Les conflits franco-allemands sont résolus depuis longtemps et les deux nations coopèrent désormais avec succès dans le cadre d’un partenariat européen. A ce titre, dans le cadre du projet de « Mise en réseau des fortifications et des lignes de défense historiques francoallemandes », le patrimoine commun des fortifications constitue la base d’une coopération transfrontalière. Ainsi, les acteurs du tourisme de même que le personnel et les bénévoles de 30 fortifications et lignes historiques de défense, membres de l’association touristique Pays de Bade-Alsace-Palatinat ont créé en commun de nouvelles offres culturelles sur le territoire de l`espace PAMINA.
Parmi ces offres, figure le programme des manifestations de « L’été des Fortifications du Rhin supérieur 2021 » avec l’organisation d’événements passionnants, de conférences spécifiques, d’une exposition itinérante et bien d’autres événements encore. Un pass-passeport vous invite également à découvrir le fascinant patrimoine des fortifications de la région. Notre réseau travaille en étroite collaboration avec le réseau « Itinéraire Culturel Européen des Monuments Fortifiés – FORTE CULTURA ».

Recommandation de voyage

Offres d'expérience

Aperçu des sites de la forteresse et des musées concernés


    1 - 6L’héritage de Vauban - Fort-Louis, Château de Lützelstein, Château de Lichtenberg, Citadelle de Bitche, Forteresse de                                                         Landau, Ruine du château et la forteresse de Hardenburg
  7 - 10Lignes de défense et redoutes - Ligne Queich, Lignes Eppingen, Ligne Weißenburg ou Ligne Lauter, lignes Ettlingen
11 - 12Fédération allemande - Forteresse de Germersheim, Forteresse fédérale de Rastatt
       13 ➩ Les fortifications impériales - Fort PODBIELSKI – DUCROT
14 - 17Ligne Maginot - Casemate de Rieffel, ligne Maginot "le Four-à-Chaux" Lembach, Fort Schoenenbourg Hunspach,                                                  Casemate "Esch
18 - 24Ligne Siegfried - Musée du bunker à Dettenheim-Rußheim, musée du Westwall à Bad Bergzabern, sentiers de randonnée                                               du Westwall, Westwall Bunker Rastatt, Camouflage Bunker Neumühl, Hornisgrinde Bunker,                                                             Musée du bunker Emilie - Neuried Altenheim
  25La guerre froide - Bunker de l'OTAN á St.Martin
26 - 30Musées - Musée d'histoire militaire de Rastatt, Musée de l’Abri à Hatten, 2MCLADN Musée Walbourg 1870->1945,                                       TERRITOIRE 1870, Musée de la Bataille du 6 Août 1870

1 - Fort-Louis

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Sur les instructions du Roi Soleil Louis XIV, l'ingénieux bâtisseur de forteresses Vauban a érigé, à partir de 1687, une imposante fortification, renforcée par deux têtes de pont sur une île du Rhin, pour sécuriser la frontière nord-est du royaume. Cent ans plus tard, Fort Louis était devenu une ville de garnison fortifiée comptant 4 000 habitants avant que les Prussiens et les Autrichiens ne l'assiègent et ne la détruisent en 1793/1794. Après l'abandon de la fonction militaire, le site militaire a été vendu à la municipalité en 1870. Témoignage d'une histoire militaire prestigieuse, le plan du fort et de la tête de pont sont cartographiés et permettent la découverte et la compréhension du site pour tous les amateurs d'histoire et les randonneurs.

2 - Château de La Petite Pierre (Château Lützelstein)

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La ville fortifiée de La Petite Pierre est située au cœur du Parc naturel Régional des Vosges du Nord, à 25 km de Saverne et à 60 km de Strasbourg. Modernisé par Vauban, le château fort est situé sur un imposant éperon de grès et constituait un point stratégique pour contrôler le passage entre l'Alsace et la Lorraine. Depuis 1975, il abrite le siège du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord. Découvrez le "Staedtel" (vieille ville), le château, le Musée du Seau et le Musée des Arts et Traditions Populaires, les fresques du 15ème siècle, les jardins et d’impressionnants éperons de grès. Depuis le sentier du chemin du mur (environ 30 min), vous pouvez observer l'étendue du château et ses citernes souterraines.

3 - Château de Lichtenberg

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Quand la modernité rencontre le Moyen Âge... Depuis les terrasses du château de Lichtenberg, les colossales ruines de grès rose qui surplombent le village du même nom, offrent un panorama extraordinaire. La forteresse porte fièrement son histoire mouvementée qui remonte au 13ème siècle. Cette demeure seigneuriale est devenue aujourd'hui un site culturel et touristique majeur du territoire qui mérite d‘être exploré. En famille ou entre amis ce „navire des siècles“ permet de parfaitement comprendre l'histoire du château au travers d’une exposition agrémentée de panneaux d'affichage, d’activités variées, de sentiers balisés et de nombreuses activités saisonnières qui révèlent également tous les secrets du lieu. L’espace boutique et la cafétéria avec terrasse et chaises longues vous invitent à profiter d‘une magnifique vue panoramique sur les Vosges du Nord.

4 - La citadelle de Bitche

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La citadelle de Bitche dresse fièrement ses murailles et bastions sur un rocher surplombant la ville. Elle a été construite de 1680 à 1754 sur les ruines d’un château fort. Le marquis de Vauban et l’ingénieur Cormontaigne ont œuvré à sa conception pour le compte des rois de France. L’ouvrage déploie toutes les caractéristiques de l’architecture militaire des 17e et 18e siècles. Dans le dédale de ses souterrains, ses visiteurs peuvent revivre le siège de 1870-1871 grâce à une restitution cinématographique des faits. La chapelle renferme le plan-relief original de Bitche. Des bornes interactives permettent de le parcourir en images. Le musée « des hommes dans la guerre de 1870 » propose une vision réaliste de ce conflit au travers d’images d’archives et de récits de soldats. Il est enfin possible d’arpenter le plateau supérieur grâce aux treize bornes d’un parcours patrimonial.

5 - La Forteresse de Landau

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Vauban souhaitait faire de Landau le verrou de l’Alsace. D’importants moyens furent mobilisés pour la fortification de cette ville entre 1688 et 1691. Un canal de sept kilomètres fut percé au sud du Queich pour transporter les matériaux de construction. Alors qu’on s’employa à raser la ville ancienne, un incendie en détruisit la partie occidentale en 1689, faisant place nette pour le déploiement des travaux. Une fois achevée, la forteresse, avec ses 2278 mètres de remparts, se trouvait à la pointe de la modernité. Sa résistance fut pourtant vaincue à l’issue de plusieurs sièges. Au cours des 18e et 19e siècles, de nouvelles constructions vinrent parfaire le dispositif fortifié. En 1831, Landau fut élevée au rang de forteresse fédérale pour assurer la défense contre la France. A partir de 1873, les remparts laissèrent place au boulevard périphérique. De nos jours, ne subsistent que les portes de la ville, certaines parties du système d’écluse et de la « caserne rouge », la lunette 41, le fort et le quartier Chopin.





6 - Ruine du château et la forteresse de Hardenburg

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La forteresse de Hardenburg surplombe la vallée de l’Isenach à Bad Dürkheim. Elle s’imposait jadis parmi les plus redoutables du Palatinat. Erigée dès le 13e siècle, elle était citée comme un modèle d’évolution de la fortification. Au 16e siècle en effet, le modeste château primitif fut transformé en une résidence Renaissance fortifiée. Les imposantes courtines flanquées de bastions, les tourelles d’artillerie, les portes et les casemates témoignent aujourd’hui de ses atouts de forteresse imprenable.
Une exposition permanente y dévoile l’histoire de la Hardenburg et de ses défenseurs. Une visite interactive et passionnante permet aux visiteurs d’en revivre les temps les plus mémorables. Le cavalier d’entrée a enfin été restauré pour l’accueil du public, sans oublier le jardin du château qui offre un lieu de flânerie intemporelle.



7 - Les lignes fortifiées de la Queich

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A partir de 1743, au cours de la guerre de Succession d’Autriche, les Français décidèrent d’établir une série de fortifications le long de la rivière Queich, entre Annweiler et Landau. Dès 1744-1745, le cours d’eau fut dévié et ponctué de plusieurs écluses pour générer des inondations stratégiques. Au début des guerres révolutionnaires, en 1792, les remparts d’Offenbach, d’Ottersheim et de Bellheim furent cernés de douves. Le village Hördt fut doté d’une redoute dont il ne subsiste aujourd’hui que le fossé qui l’entourait. Après l’annexion de la rive gauche du Rhin par la France en 1801, les lignes fortifiées de la Queich perdirent leur intérêt militaire.

8 - Les lignes fortifiées d’Eppingen

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Entre 1695 et 1697, le margrave Louis-Guillaume de Bade-Bade, appelé "Louis le Turc" en raison de ses victoires contre les Turcs, employa des sujets corvéables à la construction d’un enchaînement de palissades, de murs et de fossés. Ces fortifications, déployées sur 86 kilomètres entre la Forêt-Noire et l’Odenwald, formaient les lignes fortifiées d’Eppingen.
Un sentier de randonnée du même nom en suit le tracé entre Eppingen et Mühlacker, traversant la diversité des paysages du parc naturel de Stromberg-Heuchelberg. D’anciens ouvrages de la ligne d’Eppingen, comme des tours de guet en bois ont été reconstruites. Autrefois d’intérêt stratégique de par sa situation dominante, le Stromberg offre des points de vue magnifiques. Neuf grandes sculptures de l’artiste Hinrich Zürn présentent l’histoire de la ligne d’Eppingen, évoquant les conséquences de la guerre sur la population de la région et la place qu’occupe ce patrimoine au sein de l’Europe d’aujourd’hui.

9 - Les lignes de Wissembourg ou lignes de la Lauter

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Pour défendre le territoire sous sa souveraineté, Louis XIV fit construire dès en 1706 les lignes de la Lauter. Il s’agit de levées de terre de plusieurs mètres de haut, complétées par des fossés, cinquante redoutes et trente digues permettant de créer des inondations non guéables. Ces lignes de défense longeaient la rivière Lauter sur une vingtaine de kilomètres entre Wissembourg et Lauterbourg. Elles furent exploitées pendant les guerres de la Révolution française.

10 - Les lignes d'Ettlingen

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Les lignes fortifiées d’Ettlingen furent construites en 1707 lors de la guerre de Succession d’Espagne (1701-1714) et avaient pour objectif d’empêcher les armées françaises de traverser le Rhin. Entre 1733 et 1738, elles ne cessèrent d’être renforcées. Composées de fossés profonds de cinq mètres, de hourds et de levées de terre surmontées de palissades, les lignes d’Ettlinger s’étendaient du nord de Karlsruhe à Dobel, entre le Rhin et l’Eyachtal. Ramifiées aux lignes d’Eppingen et à celles de la Forêt-Noire, les lignes d’Ettlingen intégraient un système de défense à grande échelle couvrant le Rhin supérieur jusqu’à Neckargemünd.
À environ cent mètres à l’avant des lignes, à intervalles réguliers, étaient placées des tours de guet en bois hautes de dix mètres. Des répliques de ces tours peuvent être visitées à Eppingen, à Mühlacker et à Niefern-Öschelborn. D’autres vestiges des lignes d’Ettlingen tels que tranchées et terre-pleins jalonnent un sentier de découverte de 11 km ponctué de panneaux d’information entre le Hardtwald (Rheinstetten) et les forêts d’Ettlingenweier et de Spessart.

11 - La forteresse de Germersheim

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La construction de l’imposante ville fortifiée de Germersheim s’échelonna de 1834 à 1861 sur ordre du roi bavarois Louis Ier. Son dessein était de protéger efficacement la rive gauche du Rhin contre les menaces potentielles de la France.
Avec FORTE CULTURA®, découvrez Germersheim au travers d’une offre touristique riche et variée mêlant des visites guidées de la ville, des promenades en calèche, des dégustations de vins, des tours en vélo et en Segway et bien plus encore...

12 - La forteresse fédérale de Rastatt

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Les travaux de construction de la forteresse de Rastatt débutèrent le 15 novembre 1842. L’édifice se divise en trois ouvrages principaux, la Leopoldsfeste, la Friedrichsfeste et la Ludwigsfeste. Il ne reste aujourd’hui que peu de vestiges des anciennes fortifications : les murs et les fossés disparurent sous des remblais nivelés, les matériaux d’autres ouvrages furent réemployés dans la construction de nouveaux bâtiments. Les vestiges des anciennes fortifications préservées à ce jour sont la porte de Karlsruhe, celle de Kehl, l’hôpital militaire, le magasin à grains et la lunette 42 qui en sont les plus importants. Les défenses souterraines du bastion 27 et les casemates d’une ancienne contrescarpe sont accessibles au public.


13 - Le Fort PODBIELSKI – DUCROT

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Construite en 1930, la casemate d'Oberroedern-Sud fait partie de la principale ligne de résistance de la ligne Maginot. Elle était sous commandement du Lieutenant RIEFFEL. Figurant parmi les premières casemates construites, elle présente des caractéristiques particulières. Elle se compose de 2 niveaux, d'une cloche d’observation, de 2 chambres de tir, d'un casernement pour les soldats et d'une usine électrique. En juin 1940, elle a été bombardée et attaquée lorsque la Wehrmacht a tenté de percer la Ligne Maginot à Oberroedern. Sa restauration a commencé en 2001 avec la création de l'association des Amis de la Ligne Maginot d’Oberroedern (ALMO). Ouverte au public depuis 2008, elle est nouvellement équipée, afin que les visiteurs puissent redécouvrir l'ambiance d’une casemate et la vie des soldats français de 1940. .

14 - Ligne Maginot - Casemate Rieffel

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Construite en 1930, la casemate d'Oberroedern-Sud fait partie de la principale ligne de résistance de la ligne Maginot. Elle était sous commandement du Lieutenant RIEFFEL. Figurant parmi les premières casemates construites, elle présente des caractéristiques particulières. Elle se compose de 2 niveaux, d'une cloche d’observation, de 2 chambres de tir, d'un casernement pour les soldats et d'une usine électrique. En juin 1940, elle a été bombardée et attaquée lorsque la Wehrmacht a tenté de percer la Ligne Maginot à Oberroedern. Sa restauration a commencé en 2001 avec la création de l'association des Amis de la Ligne Maginot d’Oberroedern (ALMO). Ouverte au public depuis 2008, elle est nouvellement équipée, afin que les visiteurs puissent redécouvrir l'ambiance d’une casemate et la vie des soldats français de 1940.

15 - Ligne Maginot “le Four-à-Chaux” à Lembach

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Les casemates de la ligne Maginot font partie du paysage de l'Alsace du Nord. Le site du Four à Chaux à Lembach a été construit en béton et en acier entre 1930 et 1935 pour défendre la frontière franco-allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Constituant l'un des principaux sites de la ligne de défense, l’ouvrage a été équipé d'un plan incliné ascendant, unique en Alsace. Parfaitement conservé, il est encore équipé de nombreux dispositifs d’origine. Accompagnés par des guides bénévoles, les visiteurs découvrent, à une profondeur pouvant atteindre 30 m, les locaux pouvant accueillir les 580 hommes d’équipage, la cuisine, les dortoirs, l'hôpital, les quartiers des officiers et le poste de commandement central. Dans un des blocs de combat, le guide fait une démonstration du fonctionnement de la tourelle d'artillerie eclipsable. On peut également y découvrir l’usine électrique, la salle polyvalente (gare) et un musée. La vie dans cet ouvrage de la ligne Maginot et le fonctionnement de cette ligne de défense de la 2ème guerre mondiale sont décrits de manière saisissante.

16 - Ligne Maginot - Fort de Schoenenbourg à Hunspach

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L’ouvrage d'artillerie du Schoenenbourg est la plus grande fortification de la ligne Maginot que l'on peut visiter en Alsace. Il est entièrement équipé de toutes les pièces d’origine et peut être exploré le long des 3 km de parcours souterrain intérieur, à 30 m sous terre, et par le biais du sentier de découverte extérieur de 2,5 km de long. Le fort du Schoenenbourg, devenu un lien entre les peuples, est entretenu et géré par l'Association des Amis de la Ligne Maginot d'Alsace (AALMA). Construit entre 1931 et 1935 par 200 travailleurs civils, il a été conçu pour un effectif de 630 soldats. En 1939/40, il a été bombardé par la Luftwaffe et l'artillerie lourde de la Wehrmacht. En 1940, le Fort de Schoenenbourg a été touché par plus de 3 000 bombes et obus allemands. Pourtant il est resté opérationnel. Les canons du fort ont rendu la pareille avec près de 17 000 obus tirés par ses canons. Attaquée mais invaincue, la garnison du fort de Schoenenbourg n'a déposé les armes que six jours après l'entrée en vigueur de l'armistice en juin 1940, sur ordre formel du haut commandement français.

17 - Ligne Maginot - Casematte “Esch”

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La casemate Esch est située près de Hatten, à environ 13 km au sud-est du Fort de Schoenenbourg. En tant que casemate, elle constitue un ouvrage défensif indépendant de la ligne Maginot. Elle pouvait accueillir 24 hommes et était équipée de créneaux de tir pour les mitrailleuses et les canons antichars, destinés à la défense rapprochée. La casemate est ouverte aux visiteurs durant les mois d'été. Il est possible de visiter les installations extérieures, qui donnent un bon aperçu de la stratégie de défense de la ligne Maginot. Un musée fournit des informations sur la technologie des armes de l'époque et sur les combats de 1940 entre les Allemands et les Français et de 1944/45 entre les Américains et les Allemands. L'Association des Amis de la Ligne Maginot d'Alsace AALMA propose régulièrement des visites guidées du Fort de Schoenenbourg et de la casemate d'Esch.

18 - Musée du bunker à Dettenheim-Rußheim

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Le bunker appartient au type rare d'abris médicaux, c'est-à-dire qu'en cas d'urgence, les soldats blessés y étaient soignés jusqu'à ce qu'ils puissent être transportés dans les hôpitaux militaires. Sa désignation est Regelbau 32 (en abrégé R 32). Au total, ce type de Regelbau n'a été construit que 81 fois sur la ligne Westwall (mur de l’Ouest). C'est le seul R 32 conservé dans le Bade-Wurtemberg. Avec une épaisseur de plafond et de mur de 2 m et des arêtes arrondies typiques sur la dalle supérieure, cette structure est l'un des bunkers de l'Oberrheinstellung (position sur le Rhin supérieur) démarrés durant l'hiver 1938/39, construit par le Reichsarbeitsdienst (Service du travail du Reich). Plus tard, il a été utilisé comme abri anti-aérien pour la population civile. Le bunker abrite une exposition d'objets civils et militaires datant de la période comprise entre 1933 et 1945.

19 - Musée Westwall de Bad Bergzabern

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Les trois derniers bunkers restants du Westwall (mur de l’Ouest), dans le sud du Palatinat, sont aujourd'hui des monuments de la zone et de la route datant de l'époque nazie. Les bunkers et les terrains du musée sont la propriété de la ville de Bad Bergzabern et sont gérés par des bénévoles. Le but premier du Westwall (mur de l’Ouest), était d'empêcher les démocraties occidentales d'influencer les guerres d'agression d'Hitler à l'Est, tant sur le plan de la propagande que sur le plan pratique. Le bunker 2 informe sur le lien entre la construction du Westwall, l'expropriation et le déplacement forcé partiel des habitants de la bande frontalière, la militarisation de larges pans de la population jusqu'à la création du camp spécial de Hinzert pour les travailleurs non "coopératifs du mur du Westwall".

20 - Chemins de randonnée Westwall/ Westwall-Wanderwege de Bad Bergzaberner Land et Schaidt

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le Westwall (mur de l’Ouest) : à partir de 1936, 620 kilomètres de fortifications s'étendent le long de la frontière occidentale de l'Allemagne entre Wesel et Bâle. Des milliers de bunkers, de tranchées, de lignes à bosses et de champs de mines sont destinés à rendre impossible la pénétration de l'ennemi dans le Reich. Aujourd'hui, les ennemis sont devenus des voisins et la nature a repris ses droits. Découvrez ce que la construction et la disparition du Westwall ont signifié pour les gens, qu'ils soient soldats ou citoyens de notre région, et pour la nature avec sa flore et sa faune.
WestWallWeg (chemin de WestWall) dans la région de Bad Bergzabern Suivez la "partie du chemin Otterbach", sur lequel vous découvrirez des vestiges de bunkers et des lignes à bosses, l'une des parties les plus fortifiées du Westwall. Le WestWallWeg vous conduit le long du Westwall au milieu d'une nature pittoresque.
Deux parcours plus courts dans la région des villages de Niederotterbach et Steinfeld et un parcours d'environ 12 km autour d'Oberotterbach sont idéaux pour la randonnée et le cyclisme.
WestWallWeg Schaidt (chemin de randonnée Schaidt – mur de l’Ouest) Partez à la découverte de l'histoire contemporaine et vivez une expérience inoubliable dans la nature sur le sentier de randonnée Westwall Schaidt, entre Bienwald et la frontière avec l'Alsace voisine. Sur le petit et le grand sentier de randonnée circulaire, vous verrez de remarquables vestiges de fortifications, des fossés remplis d'eau, des lignes à bosses, des emplacements pour canons et des ruines de bunkers, qui constituent aujourd'hui de précieux habitats pour les chats sauvages, les chauves-souris, les lézards et autres créatures cavernicoles. Des panneaux d'information avec de nombreuses photos et informations enrichiront votre incursion dans l'histoire, comme par exemple les vestiges de l'ancienne usine B "Kiefernwald", les tombes de Turko", le chêne Bismarck, le chêne-image. Début/fin de la randonnée: Site de randonnée Schaidt (grand parking).


21 - Westwallbunker à Rastatt

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Le bunker Westwall (Bunker du mur de l’ouest) de la Kehlerstraße, qui existe toujours aujourd'hui, n'est pas le plus grand bunker, mais le plus élaboré (Regelbau 10/ abri fortifié pour 15 soldats). Avec des murs d'un mètre d'épaisseur et de lourdes portes en fer, encastrées dans un vallon, c'est ainsi que se présente le dernier bunker Westwall intact à Rastatt. Il est très différent des bunkers de la ligne Maginot française aux dimensions imposantes. Repris par les Français, il a servi de prison après la guerre, a échappé à la démolition obligatoire et est devenue par la suite un lieu visiblement jonché de détritus. Après le départ des Français, la Société historique de Rastatt a repris le bunker et l'a restauré. Des visites guidées sont proposées par l'association à des dates fixes ou sur rendez-vous.

22 - Bunker de camouflage Kehl-Neumühl

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Certains bunkers de la Westwall ont été recouverts de peintures de camouflage et de surélévations qui les faisaient ressembler à des maisons. L'un d'eux était le "Tarnbunker" à Kehl-Neumühl. Construit en 1938 sous le nom de Regelbau 10a, il a été doté d'un grenier en 1939, qui a été habité à partir de ce moment-là. Ce bunker camouflé a été démoli en 2007 malgré le fait que l'ouvrage soit classé. De 2012 à 2015, le remblai de béton qui avait rendu le bunker inutilisable en 1947, à la suite d'une explosion, a été minutieusement retiré. Depuis 2017, la structure est prise en charge par l'association de soutien "Tarnbunker Neumühl", qui s'est fixée pour objectif de reconstruire le bunker de camouflage original. La visite du "Tarnbunker" peut être complétée par des visites des anciennes générations de fortifications construites autour de Kehl et Strasbourg par le Royaume de France (Vauban), la Confédération allemande, l'Empire allemand et la ligne Maginot français

23 - Bunker de Hornisgrinde

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Hornisgrinde-Bunker - 60 ans de zone militaire réglementée 1939-1999. Le Hornisgrinde, le plus haut sommet du nord de la Forêt-Noire qui offre une vue imprenable sur les Vosges, les Alpes et le Jura souabe, était une zone militaire réglementée jusqu'en 1999. Les traces de ce passé se retrouvent sur l'ensemble du plateau montagneux et réservent quelques surprises. Grâce aux guides certifiés, les visiteurs curieux disposeront d'un aperçu de 60 ans d'histoire militaire en secteur montagneux. Au cours de la visite, vous vous glisserez par une entrée cachée dans le bunker Hornisgrinde, le seul qui subsiste de l'époque de la guerre froide, et vous apprendrez des détails passionnants sur ses origines et son fonctionnement. De retour à la surface, profitez de la vue unique qu'offre le plateau sommital avec sa tourbière, sa flore et sa faune particulières. Découvrez également des vestiges de l’époque militaire, comme la position anti-aérienne de 1939 et d'autres héritages de l'époque militaire.

24 -Musée du Bunker Emilie à Neuried Altenheim

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Le musée du bunker Emilie est l'une des rares structures qui subsistent du Westwall (mur de l'Ouest), qui s'étendait de Clèves à Bâle avec ses quelque 18 000 bunkers. Le bunker a été nommé d'après Emilie H., qui a vécu dans le bâtiment camouflé, au-dessus du bunker pendant la guerre, et a continué à y demeurer jusqu'à sa mort au début des années 1980. Depuis 2009, Regelbau 11 abrite un musée, qui a été initialement financé par des fonds privés. En 2017, l'association " Museumsbunker Emile e.V. " a été fondée, qui s'occupe désormais de la préservation du bunker. « Le Musée bunker Emilie" peut être visité sur demande.

25 - Le bunker de l'OTAN á St.Martin

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Les systèmes de télécommunications de la "guerre froide" ont servi à exploiter un réseau de communications militaires indépendant et sécurisé. 27 centres de commutation de base du réseau de la Bundeswehr (GSVBw) étaient répartis sur l'ensemble du territoire allemand. Les centres GSVBw 47 à Niederbrombach et 44 à Saint Martin étaient. deux bunker de conception spécifique. Les salles des opérations de télécommunication ont été construites dans un réseau de tunnels et ont été appelées GSVBw souterrain.
Le bunker de l'OTAN situé à la périphérie de Saint-Martin s'étend sur 3000 m². Les salles d’opérations étaient disposées dans des galeries longitudinales (120 m) et transversales (72 m), d’une hauteur de 6 m. La galerie de liaison entre l'issue principale et l'issue de secours mesurait 480 mètres de long. Une caractéristique particulière du centre est son tunnel de collecte d'eau qui était destiné à assurer son propre approvisionnement en eau pour les personnels et la technologie.
Alors que le GSVBw 47 de Niederbrombach, équipé de toutes les technologies de télécommunication et de tout l’espace nécessaire pour accueillir 50 à 60 hommes, est entré en service ; le GSVBw Saint-Martin n’a pas dépassé le stade du gros œuvre. Les mesures d'expansion ont été abandonnées en 1972. Le bunker de l'OTAN de Saint Martin a été acquis par la municipalité en 1997.

26 - Wehrgeschichtliches Museum Rastatt/ Musée d'histoire militaire de Rastatt

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Le Wehrgeschichtliches Museum Rastatt est l'un des plus importants musées d'histoire militaire du monde germanophone. La localisation de Rastatt à la frontière française l'a souvent placée au centre de la politique européenne et allemande et des conflits armés. Fondé en 1934, le musée est installé dans le château de Rastatt depuis 1956. Les collections mettent en évidence les relations entre l'État, la société et l'armée, de la fin du Moyen Âge à la fin de la Première Guerre mondiale. Émerveillez-vous devant un important diorama sur la "bataille de Slankamen" (1691) avec 5 000 figurines en étain, une maquette en relief de la forteresse fédérale de Rastatt (1860) et des maquettes d'artillerie de 1820 à 1860. Des expositions sur les fortifications, les fondations et les nouveaux ajouts au musée sont prévues pour 2021.

27 - Musée de l’Abri à Hatten

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Le musée de l’Abri de Hatten est situé à environ 50 km de Strasbourg et 40 km de Karlsruhe. Au total, 19 fortifications de la ligne Maginot ont été construites dans la région de Hatten. Avec une capacité de 220 hommes, l’Abri de Hatten était la plus grande. Le bunker a été construit à partir de 1930 avec tout l'équipement nécessaire pour loger et approvisionner une troupe en cas de guerre. Le grand abri a été occupé par les troupes françaises de 1936 à juillet 1940. Un total de 28 pièces comprenant des dortoirs, une cuisine, des WC, un puits, une infirmerie, une chaufferie, une salle des machines, des équipements de ventilation (salle de filtrage contre le gaz) et des équipements de défense rapprochée ont été restaurées et peuvent désormais être visitées dans le musée. Le musée est dédié à la mémoire de toutes les victimes de 1939-1945.

28 - 2MCLADN Musée Walbourg 1870->1945

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Depuis mai 2020, le Musée Mémorial des Combats et de la Libération en Alsace du Nord (Musée 2 MCLADN) est ouvert à Walbourg en Alsace du Nord. L'ancien monastère abrite aujourd'hui une école, connue également comme le lieu de sépulture des parents de l'empereur Barberousse. Le musée est consacré à l'Alsace du Nord de 1870 à 1945. Sur une surface d'exposition de plus de 460 m², 3 500 objets illustrent cette période mouvementée. Les dioramas parlent d'eux-mêmes ; on y découvre une classe d'école en Alsace, qui sera "re-germanisée" à partir de 1940, et la réquisition d'un jeune "Malgré-Nous". Tout se termine dans l'horreur de janvier 1945, lorsque l’Opération NORDWIND précipite à nouveau le nord de l'Alsace dans la guerre. Les odeurs et les sons complètent les dioramas et font appel à tous les sens. Avec 69 films, la bibliothèque rend l'histoire non seulement lisible mais aussi visible.

29 - TERRITOIRE 1870

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L’association TERRITOIRE 1870 a été créée pour promouvoir et coordonner les manifestations commémorant les événements de 1870 en Alsace du Nord et dans le Pays de Bitche. Les 9 villes de Bitche, Froeschwiller, Gundershoffen, Morsbronn-les-Bains, Niederbronn-les-Bains, Reichshoffen, Soultz-sous-Forêts, Wissembourg et Wœrth, qui ont été le théâtre de ces évènements tragiques, en sont membres. Malgré la pandémie, TERRITOIRE 1870 a pu organiser une série d'événements durant l'été et l'automne 2020 pour commémorer le 150ème anniversaire des événements de 1870. Cependant, les événements, les plus importants, en particulier les grands spectacles, ont été reportés à 2021.
Plus de 50 événements, tels que des commémorations, des reconstitutions, des expositions, des conférences, des concerts sont prévus en 2021, à partir du mois de juillet, parmi lesquels, on peut citer :

« Le violon brisé, chroniques wissembourgeoises de 1870 » du 1er au 11 juillet 2021 à Wissembourg, spectacle historique
Schirlenhof a reçu la visite du comte Zeppelin… le 24 et 25 juillet 2021 à Gundershoffen
« la traversée du temps » du 29 juillet au 8 août à Soultz-Sous-Forêts, spectacle historique vivant de plein air, par le théâtre Alsacien Saint Nicolas de Haguenau

30 - Musée de la Bataille du 6 Août 1870

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Le matin du 6 août 1870, la bataille de Woerth, Gunstett et Morsbronn commence. Les forces sont inégales : 126 000 hommes et 300 pièces d'artillerie du côté allemand contre 46 000 hommes, mal préparés, et 120 canons du côté français. Malgré une défense héroïque, les Français sont rapidement vaincus et au final 20 000 soldats morts ou blessés gisent sur le champ de bataille. Pendant la retraite, le Maréchal Mac Mahon fait envoyer un télégramme à Napoléon III, depuis la plus proche gare située à Reichshoffen, annonçant sa défaite au cours de la "Bataille de Reichshoffen", ce qui détermina le nom de cette bataille. Le musée de la Bataille du 6 août 1870, installé dans le château Renaissance de Woerth, présente cette partie douloureuse de l'Histoire.

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